Je réponds à Stellamaris sur ce fil.
Un très joli scénario. Juste trois réactions à la lecture :
* Le texte blanc est très difficile à lire
Ah, c'est pourtant la même apparence qui est utilisée dans le reste de la gamme. Tu as le même soucis avec le livre de base ?
* Je serais joueur, je serais très tenté de suivre les wons, je pense qu'il faudrait une motivation plus forte pour les pousser à aller chez les boréals
Le scénario peut volontairement être coupé à cet endroit. En initiation ou convention c'est le moment où le meneur peut demander aux joueurs s'ils veulent poursuivre la partie.
Le groupe n'est donc pas forcé d'aller prévenir les boréals. A eux ensuite de porter la responsabilité de la mort d'une centaine de boréals qui leur sera relayée quelques jours plus tard.
* La peur quasi phobique des boréals pour l'île (au point qu'ils préfèrent quand même brûler vif ou se noyer qu'y aller) n'est pas assez expliquée.
Tu as raison, je peux donc la détailler ici :
Lors de l'implantation du complexe, la tribu parcourait les plaines. Elle a donc découvert son existence après coup. La matriarche y a vu un danger pour son autorité et pour l'âme de son peuple. Elle a donc déclaré l'île taboue, fait détruire le ponton et jeter le panneau qui indiquait le service que prodiguait le complexe. Cette tribu boréale étant très respectueuse de ses ainés, et très superstitieuse, le tabou a été respecté à la lettre. Même les poissons que la tribu pêchait habituellement sont devenus suspects à leurs yeux. Le lac étant néanmoins nécessaire à leur survie en période chaude, ils ont déplacé leur camp le plus loin possible de l'île, et ce chacune des 3 années écoulées.
Cependant le tabou est resté "attaché" à la matriarche, ce qui explique que son décès l'invalidera et que les boréals ne s'en formaliseront pas (ce qui n'aurait pas été le cas pour un tabou courant depuis plusieurs générations).
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